![]() Pour la période de la rentrée scolaire et du retour des vacances, j’aimerais vous présenter le Basilic Sacré ! Cette plante fait partie du top 10 de mes préférées. J’en ai toujours une petite réserve dans mon armoire pour me faire une infusion lorsque j’en ressens le besoin ou simplement lorsque j’ai envie d’ajouter son arôme et son goût à mes thés ou tisanes. Utilisé depuis des milliers d’années en Inde, le basilic sacré est surnommé la « reine des plantes » pour son action énergisante et apaisante sur le corps et l’esprit. Je l’ai choisi pour la rentrée car cette plante permet, entre autre, d’améliorer la circulation cérébrale et favorise donc une meilleure concentration. Ceci est très utile lorsque nous voulons optimiser les apprentissages ou la mémoire, tout en favorisant un regain d’énergie. Le basilic sacré a été catalogué comme plante adaptogène. Comme toutes les plantes de cette catégorie, il favorise donc l’adaptation aux différentes sortes de stress. C’est-à-dire que même si les situations de stress demeurent les mêmes autour de nous et dans notre vie, notre corps, lui, devient plus apte à y faire face. Il aurait même un effet légèrement anxiolytique. Son action apaisante nous aide en effet à surmonter les pressions de la vie quotidienne et à calmer les tourbillons de pensées qui nous assaillent lorsque nous ne savons plus où donner de la tête. De plus, quelques gouttes de son extrait en teinture mère sur les tempes permettraient aussi de soulager certains maux de tête. Ses molécules aromatiques régularisent la digestion et ses propriétés antibactérienne et antivirale en font un allié précieux de notre système immunitaire. Tout cela en fait une plante idéale pour commencer la nouvelle saison avec énergie et focus et pour prolonger un peu le sentiment de plénitude et d’apaisement des vacances qui nous fait regretter parfois qu’elles ne soient pas plus longues…. En infusion : 1 c. à soupe de feuilles séchées dans une tasse d’eau bouillante. Infuser pendant 10 à 15 minutes. En teinture mère : Environ 50 gouttes dans un peu d’eau, 1 à 3 fois par jour.
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L’Éleuthérocoque, la plante au secours de la fatigue de l’hiverLes mois de février et mars sont des mois parfois difficiles à traverser. Le manque d’ensoleillement, d’oxygénation et le froid ont un effet sur notre humeur et notre immunité, provoquant souvent une grande fatigue et une perte de vitalité.
Nous savons tous que le meilleur moyen de se prémunir contre cela est de s’alimenter correctement, d’être actif physiquement et d’avoir une bonne hygiène de vie. Mais entre l'idéal et la pratique, il est possible de se donner un petit coup de pouce pour se faciliter la tâche. Une plante au nom curieux, l'éleuthérocoque, est particulièrement efficace pour nous donner le second souffle dont nous avons besoin en attendant les beaux jours. Cette plante est en fait un petit arbuste épineux très robuste qui est connu et utilisé depuis plus de 4000 ans par la médecine chinoise. On utilise ses racines au goût légèrement sucré pour en faire des décoctions ou des macérations concentrées (teintures). Ses nombreuses vertus la classent parmi les plantes dites adaptogènes, terme élaboré par les Russes au XXe siècle pour désigner certains végétaux qui ont la particularité de tonifier, d’équilibrer les fonctions de l’organisme et d’augmenter la résistance générale face au stress. L’éleuthérocoque est reconnu par l’OMS comme tonique en cas de grande fatigue ou de convalescence. Plusieurs rapportent que son utilisation augmente l’endurance physique, réduit le stress chronique et stimule les défenses du système immunitaire. Elle est très appréciée des personnes qui souhaitent ralentir leur consommation de café, tout en gardant le sentiment d’être fonctionnel toute la journée et d’avoir un regain d’énergie. Elle augmente l’acuité mentale, mais ne provoque ni palpitations ni de fébrilité du cœur, et facilite même un sommeil récupérateur. Trop beau pour être vrai ? Il faut l’essayer pour s’en rendre compte ! Son utilisation la plus pratique est de la prendre en teinture, 30 à 40 gouttes, de 1 à 3 fois par jour selon les besoins. On constate généralement une amélioration après 2 à 3 semaines d’utilisation, mais chez certaines personnes les effets sont beaucoup plus rapides. C’est une plante que l’on peut prendre à long terme, mais une pause de quelques semaines est suggérée après 2 mois d’utilisation avant de recommencer à l’utiliser. Pour toutes questions ou pour des conseils plus personnalisés, n’hésitez pas à me contacter : www.lisemillet.com Bon hiver ! Améliorer la qualité de vie des gens aux prises avec la douleur articulaireLa douleur articulaire est un mal très répandu. Les inconvénients qu’elle entraîne peuvent devenir si envahissants qu’ils nuisent considérablement au bon déroulement des activités de la vie quotidienne ou professionnelle, sans compter qu’ils augmentent aussi les susceptibilités aux troubles nerveux comme l’anxiété ou les troubles du sommeil. (1)
Les affections articulaires se regroupent principalement sous le terme « arthrite », du grec « arthron » (articulation) accompagné du suffixe « ite » (inflammation). C’est un mot qui englobe plus de 100 formes différentes de maladies inflammatoires des articulations, autant aigües que chroniques. (2) Saviez-vous qu’un adulte sur cinq souffre d’arthrite au Canada ? Et que même si le risque augmente avec l’âge, les enfants peuvent aussi en être atteints ? Certaines formes de la maladie sont considérées comme incurables et les lésions articulaires qu’elles provoquent peuvent être irréversibles. (1) Il peut s’agir d’un trouble touchant un ligament, un tendon, la bourse ou la capsule de l’articulation. On parle alors de tendinite, de capsulite, ou de bursite. Mais les deux formes les plus courantes d’arthrite sont l’arthrose (qui se traduit par une usure prématurée du cartilage) et la polyarthrite rhumatoïde, qui met en jeu un dysfonctionnement auto-immunitaire. (1) Au-delà des définitions et particularités de chaque trouble articulaire, il a été démontré que les habitudes de vie (alimentation, exercice) pouvaient grandement soulager ceux qui en sont atteints, en plus d’être le meilleur moyen de la prévention de ces maladies. (3,4,5) Il est donc important de mettre en place le plus rapidement possible des habitudes qui vont permettre au corps de retrouver son équilibre avant que des lésions articulaires n’apparaissent. Cependant, il n’est jamais trop tard pour chercher à ralentir la progression de la maladie ou pour aider à soulager les raideurs ou les douleurs qui ont pu s’installer au cours du temps. Quelles sont les raisons qui font qu’une personne sera plus prédisposée qu’une autre à développer des problèmes articulaires ? Des mouvements répétitifs effectués sous tension ou dans une mauvaise posture sont néfastes pour tous et il est essentiel de penser à corriger l’ergonomie et l’équilibre postural. Mais au-delà de ceci, qu’est-ce qui fera pencher la balance vers un trouble chronique ou invalidant ? En fait, il n’y a pas de réponse simple à cette question et c’est pourquoi il est avantageux de se faire évaluer par une personne qualifiée comme une naturopathe agréée. Notion de terrain La notion de terrain en naturopathie fait référence à l’état actuel de la personne et englobe son histoire de vie complète. Elle comprend les facteurs héréditaires, environnementaux et émotionnels, mais aussi les comportements, les croyances et les ressources disponibles de la personne. Chaque personne possède donc un terrain unique qui la distingue des autres. Comme l’a dit Louis Pasteur : « Le microbe n’est rien, le terrain est tout ». Le terrain établit nos prédispositions à certains troubles plutôt qu’à d’autres. La naturopathie, au lieu de s’occuper des maladies, s’intéresse donc à la notion de terrain pour travailler en amont de celles-ci. Maintenir un terrain le plus équilibré possible permet d’éviter un mauvais état général et de faire en sorte que le corps puisse fonctionner au meilleur de ses possibilités. Terrain inflammatoire Les douleurs articulaires se retrouvent principalement lors de la présence d’un terrain de type inflammatoire. Même l’arthrose, considérée comme étant une maladie de l’usure des cartilages, aurait comme point de départ, selon certaines études, une inflammation de la synoviale. (6,7) Il est important de comprendre que l’inflammation est un mécanisme naturel qui fait partie de notre immunité innée pour nous protéger contre les agents pathogènes pouvant agresser notre organisme. On la reconnaît souvent par la présence de douleurs, de rougeurs ou d’œdèmes, mais l’inflammation silencieuse (sans symptômes) est aussi très fréquente. Lorsque le corps n’arrive pas à éliminer les agents agresseurs, l’inflammation peut devenir chronique et mener tranquillement vers les différentes formes de maladies chroniques. Et cela même si le mécanisme de défense s’était installé au départ dans un objectif de protection. Quoi faire pour se protéger contre l’inflammation chronique ? Il n’y a pas, à l’heure actuelle, de cause officielle à l’inflammation chronique, mais plusieurs pistes peuvent être suivies pour en diminuer l’impact. Parmi celles-ci voici les plus importantes :
L’alimentation saine est à la base d’un système immunitaire équilibré et elle est essentielle pour préserver l’équilibre inflammatoire. Chaque personne étant unique, les conseils alimentaires peuvent varier d’un individu à l’autre, mais on doit porter principalement attention à :
Ce qu’il faut se rappeler, c’est qu’il est possible d’améliorer sa qualité de vie lors de présence de douleurs articulaires. Bien qu’il ne soit pas toujours facile d’amorcer les changements nécessaires dans ses habitudes alimentaires ou comportementales, en étant bien guidé et en y allant une étape à la fois, il est possible de trouver et de mettre en place ce qui va aider le corps à trouver un meilleur équilibre. Pour toute question n’hésitez pas à me contacter. Nous pourrons établir un plan d’action personnalisé en fonction de votre terrain et de vos besoins spécifiques. Lise Millet ND.A. www.lisemillet.com lisemillet@outlook.com 514-967-9758 Références 1. Société de l’arthrite. La vérité sur l’arthrite. 2019. https://arthrite.ca/a-propos-de-l-arthrite/qu-est-ce-que-l-arthrite/la-verite-sur-l-arthrite 2. Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec. Ce qu’il faut savoir sur l’arthrite, l’arthrose et la polyarthrite rhumatoïde. 2019. https://oppq.qc.ca/blogue/arthrite-arthrose-polyarthrite-rhumatoide/ 3. Juneau, Martin M.D., FRCP. (4 juillet 2017). « Réduire l’inflammation chronique pour prévenir les maladies cardiovasculaires ». Observatoire de la prévention, Institut de cardiologie de Montréal.http://observatoireprevention.org/2017/07/04/reduire-linflammation-chronique-prevenir-maladies-cardiovasculaires-1/ 4. Nettleton, J. A. et al. (2006). Dietary patterns are associated with biochemical markers of inflammation and endothelial activation in the Multi-Ethnic Study of Atherosclerosis (MESA)–. The American journal of clinical nutrition, 83(6), 1369-1379. 5. van Bussel, B. C. et al (2014). A Healthy Diet Is Associated with Less Endothelial Dysfunction and Less Low-Grade Inflammation over a 7-Year Period in Adults at Risk of Cardiovascular Disease1–3. The Journal of nutrition, 145(3), 532-540. 6. Da, R. R. et al. (2007). B cell clonal expansion and somatic hypermutation of Ig variable heavy chain genes in the synovial membrane of patients with osteoarthritis. The Journal of Immunology, 178(1), 557-565. 7. Haraoui, B. et al. (1991). Synovial membrane histology and immunopathology in rheumatoid arthritis and osteoarthritis. In vivo effects of antirheumatic drugs. Arthritis & Rheumatism: Official Journal of the American College of Rheumatology, 34(2), 153-163. 8. Jacqueline Lagacé Ph.D. (2011) Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation. Éditions Fides. 283 p. |
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Lise Millet - Naturopathe ND.A.Voici mon nouvel espace où je vous présente mes écrits en relation avec ma pratique de naturopathie. Archives
Septembre 2019
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