Améliorer la qualité de vie des gens aux prises avec la douleur articulaireLa douleur articulaire est un mal très répandu. Les inconvénients qu’elle entraîne peuvent devenir si envahissants qu’ils nuisent considérablement au bon déroulement des activités de la vie quotidienne ou professionnelle, sans compter qu’ils augmentent aussi les susceptibilités aux troubles nerveux comme l’anxiété ou les troubles du sommeil. (1)
Les affections articulaires se regroupent principalement sous le terme « arthrite », du grec « arthron » (articulation) accompagné du suffixe « ite » (inflammation). C’est un mot qui englobe plus de 100 formes différentes de maladies inflammatoires des articulations, autant aigües que chroniques. (2) Saviez-vous qu’un adulte sur cinq souffre d’arthrite au Canada ? Et que même si le risque augmente avec l’âge, les enfants peuvent aussi en être atteints ? Certaines formes de la maladie sont considérées comme incurables et les lésions articulaires qu’elles provoquent peuvent être irréversibles. (1) Il peut s’agir d’un trouble touchant un ligament, un tendon, la bourse ou la capsule de l’articulation. On parle alors de tendinite, de capsulite, ou de bursite. Mais les deux formes les plus courantes d’arthrite sont l’arthrose (qui se traduit par une usure prématurée du cartilage) et la polyarthrite rhumatoïde, qui met en jeu un dysfonctionnement auto-immunitaire. (1) Au-delà des définitions et particularités de chaque trouble articulaire, il a été démontré que les habitudes de vie (alimentation, exercice) pouvaient grandement soulager ceux qui en sont atteints, en plus d’être le meilleur moyen de la prévention de ces maladies. (3,4,5) Il est donc important de mettre en place le plus rapidement possible des habitudes qui vont permettre au corps de retrouver son équilibre avant que des lésions articulaires n’apparaissent. Cependant, il n’est jamais trop tard pour chercher à ralentir la progression de la maladie ou pour aider à soulager les raideurs ou les douleurs qui ont pu s’installer au cours du temps. Quelles sont les raisons qui font qu’une personne sera plus prédisposée qu’une autre à développer des problèmes articulaires ? Des mouvements répétitifs effectués sous tension ou dans une mauvaise posture sont néfastes pour tous et il est essentiel de penser à corriger l’ergonomie et l’équilibre postural. Mais au-delà de ceci, qu’est-ce qui fera pencher la balance vers un trouble chronique ou invalidant ? En fait, il n’y a pas de réponse simple à cette question et c’est pourquoi il est avantageux de se faire évaluer par une personne qualifiée comme une naturopathe agréée. Notion de terrain La notion de terrain en naturopathie fait référence à l’état actuel de la personne et englobe son histoire de vie complète. Elle comprend les facteurs héréditaires, environnementaux et émotionnels, mais aussi les comportements, les croyances et les ressources disponibles de la personne. Chaque personne possède donc un terrain unique qui la distingue des autres. Comme l’a dit Louis Pasteur : « Le microbe n’est rien, le terrain est tout ». Le terrain établit nos prédispositions à certains troubles plutôt qu’à d’autres. La naturopathie, au lieu de s’occuper des maladies, s’intéresse donc à la notion de terrain pour travailler en amont de celles-ci. Maintenir un terrain le plus équilibré possible permet d’éviter un mauvais état général et de faire en sorte que le corps puisse fonctionner au meilleur de ses possibilités. Terrain inflammatoire Les douleurs articulaires se retrouvent principalement lors de la présence d’un terrain de type inflammatoire. Même l’arthrose, considérée comme étant une maladie de l’usure des cartilages, aurait comme point de départ, selon certaines études, une inflammation de la synoviale. (6,7) Il est important de comprendre que l’inflammation est un mécanisme naturel qui fait partie de notre immunité innée pour nous protéger contre les agents pathogènes pouvant agresser notre organisme. On la reconnaît souvent par la présence de douleurs, de rougeurs ou d’œdèmes, mais l’inflammation silencieuse (sans symptômes) est aussi très fréquente. Lorsque le corps n’arrive pas à éliminer les agents agresseurs, l’inflammation peut devenir chronique et mener tranquillement vers les différentes formes de maladies chroniques. Et cela même si le mécanisme de défense s’était installé au départ dans un objectif de protection. Quoi faire pour se protéger contre l’inflammation chronique ? Il n’y a pas, à l’heure actuelle, de cause officielle à l’inflammation chronique, mais plusieurs pistes peuvent être suivies pour en diminuer l’impact. Parmi celles-ci voici les plus importantes :
L’alimentation saine est à la base d’un système immunitaire équilibré et elle est essentielle pour préserver l’équilibre inflammatoire. Chaque personne étant unique, les conseils alimentaires peuvent varier d’un individu à l’autre, mais on doit porter principalement attention à :
Ce qu’il faut se rappeler, c’est qu’il est possible d’améliorer sa qualité de vie lors de présence de douleurs articulaires. Bien qu’il ne soit pas toujours facile d’amorcer les changements nécessaires dans ses habitudes alimentaires ou comportementales, en étant bien guidé et en y allant une étape à la fois, il est possible de trouver et de mettre en place ce qui va aider le corps à trouver un meilleur équilibre. Pour toute question n’hésitez pas à me contacter. Nous pourrons établir un plan d’action personnalisé en fonction de votre terrain et de vos besoins spécifiques. Lise Millet ND.A. www.lisemillet.com lisemillet@outlook.com 514-967-9758 Références 1. Société de l’arthrite. La vérité sur l’arthrite. 2019. https://arthrite.ca/a-propos-de-l-arthrite/qu-est-ce-que-l-arthrite/la-verite-sur-l-arthrite 2. Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec. Ce qu’il faut savoir sur l’arthrite, l’arthrose et la polyarthrite rhumatoïde. 2019. https://oppq.qc.ca/blogue/arthrite-arthrose-polyarthrite-rhumatoide/ 3. Juneau, Martin M.D., FRCP. (4 juillet 2017). « Réduire l’inflammation chronique pour prévenir les maladies cardiovasculaires ». Observatoire de la prévention, Institut de cardiologie de Montréal.http://observatoireprevention.org/2017/07/04/reduire-linflammation-chronique-prevenir-maladies-cardiovasculaires-1/ 4. Nettleton, J. A. et al. (2006). Dietary patterns are associated with biochemical markers of inflammation and endothelial activation in the Multi-Ethnic Study of Atherosclerosis (MESA)–. The American journal of clinical nutrition, 83(6), 1369-1379. 5. van Bussel, B. C. et al (2014). A Healthy Diet Is Associated with Less Endothelial Dysfunction and Less Low-Grade Inflammation over a 7-Year Period in Adults at Risk of Cardiovascular Disease1–3. The Journal of nutrition, 145(3), 532-540. 6. Da, R. R. et al. (2007). B cell clonal expansion and somatic hypermutation of Ig variable heavy chain genes in the synovial membrane of patients with osteoarthritis. The Journal of Immunology, 178(1), 557-565. 7. Haraoui, B. et al. (1991). Synovial membrane histology and immunopathology in rheumatoid arthritis and osteoarthritis. In vivo effects of antirheumatic drugs. Arthritis & Rheumatism: Official Journal of the American College of Rheumatology, 34(2), 153-163. 8. Jacqueline Lagacé Ph.D. (2011) Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation. Éditions Fides. 283 p.
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Lise Millet - Naturopathe ND.A.Voici mon nouvel espace où je vous présente mes écrits en relation avec ma pratique de naturopathie. Archives
Septembre 2019
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